On a enfin dépassé 100 abonnés ( 108 pour être précis) ! C’est officiel : on est désormais une véritable armée (bon, une armée qui tiendrait dans un bus, mais quand même). Merci pour cette marque de confiance et d’humour. C’est presque émouvant... Enfin, jusqu’à ce que je me rende compte que certains d’entre vous ne partagent pas encore la newsletter. Allez, hop, faites tourner qu’on continue à grandir et peut être un jours devenir sérieux dans la petite court des newsletter :)
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Trésors cachés pour esprits curieux
L’âge d’or du catch français : des baffes, des moustaches et des légendes
Avant que le catch ne soit un empire made in USA avec pyrotechnie et entrées à la Beyoncé, la France a connu son propre âge d’or du ring, de 1940 aux années 1970. Oui, à cette époque, on n’allait pas voir des blockbusters au ciné, on allait applaudir des mastodontes en slip moulant se mettre des mandales dans des salles enfumées. Glamour, hein ?
Les stars de cette époque ? Des titans au charisme magnétique qui remplissaient les arènes et faisaient vibrer les familles devant leurs petites télés en noir et blanc. Petit tour des rois du ring français :
L’Ange Blanc: Véritable légende du catch français, l’Ange Blanc, toujours masqué comme un super-héros, était le justicier du ring. Il volait au secours des opprimés et faisait chavirer le cœur des spectateurs. Une pop star avant l’heure.
Le Bourreau de Béthune: Avec un nom qui claque comme une menace mafieuse, le Bourreau de Béthune jouait les méchants parfaits. Brutal, imposant et toujours prêt à écraser ses adversaires comme des mouches. Le méchant que tout le monde adorait détester.
Roger Delaporte: Roger Delaporte, c’était le roi de la provoc' et du verbe tranchant. En plus de ses talents de catcheur, il savait électriser les foules rien qu’en balançant une punchline. Un précurseur du trash talk, à la française s’il vous plaît.
Durant cette période, le catch était une véritable institution en France, avec des retransmissions télévisées qui rassemblaient des millions de spectateurs. C’était un spectacle total : du drame, des héros, des méchants, et surtout, des claques bien appuyées. Un bel âge d’or révolu et perdut dans les mémoires collectives que j’espère avoir eu l’occasion de re-faire connaitre un petit peu via cette newsletter.
Maurice Tillet, l’ogre du ring qui aurait inspiré Shrek
Shrek, notre ogre vert préféré, pourrait bien avoir un alter ego humain : Maurice Tillet, un catcheur français des années 1940 surnommé "The French Angel". Né en 1903, Tillet souffrait d’acromégalie, une maladie rare qui transformait son apparence en lui donnant des traits imposants, presque sculpturaux. Un physique qui, combiné à son charisme et à sa résilience, l’a propulsé sur les rings et dans le cœur du public.
Tillet est passé de rêves d’avocat à une carrière dans le catch sous les projecteurs américains. Surnommé "l’ogre monstrueux du ring", il a conquis les foules, inspirant à la fois respect et fascination. Le surnom n’était pas très sympa, certe, mais à l’époque la subtilité et le catch ne faisaient pas bon ménage( pas sur que ce soit mieu aujourd’hui en vrai). Malgré ses airs de gros dur, Maurice était cultivé, parlait plusieurs langues et était aussi gentil qu’un panda. Enfin, un panda capable de vous plier en deux.
Depuis des années, une rumeur court : Tillet aurait inspiré le look de Shrek. Et quand on regarde ses traits impressionnants et sa vie pleine de rebondissements, difficile de ne pas y croire. DreamWorks n’a jamais confirmé ? Pas grave, on aime bien y croire quand même. Parce que Tillet, tout comme Shrek, nous apprend une belle leçon : peu importe le physique, c’est ce qu’il y a à l’intérieur qui compte.
Le Fantôme d’Heilbronn : L’affaire qui a hanté l’Allemagne
Entre 1993 et 2009, l’Allemagne a tremblé face à une menace insaisissable : le Fantôme d’Heilbronn. Cette mystérieuse criminelle, à l’ADN omniprésent, était liée à plus de 40 scènes de crime à travers l’Europe. Des cambriolages, des meurtres, des vols de voitures… Cette super-vilaine semblait capable de tout. Pire, elle ne laissait aucune trace physique à part son ADN. Pas de témoins, pas de caméra, rien. Juste une signature génétique que les enquêteurs retrouvaient partout.
Au fil des années, les polices de plusieurs pays se sont cassé les dents sur cette affaire. On a dressé son portrait-robot, multiplié les théories : une tueuse professionnelle ? Une nomade invisible ? Une organisation criminelle utilisant le même exécutant partout ? Bref, le Fantôme était devenu une véritable légende urbaine… sauf qu’il était bien réel.
Enfin, presque. Car en 2009, l’incroyable vérité éclate : l’ADN retrouvé sur toutes ces scènes appartenait… à une ouvrière d’usine. Cette dernière fabriquait les kits de prélèvement ADN et avait éternué sur les kits, ce qui a entrainé que ces derniers étaient contaminés avant même leur utilisation. Bon, c’est un peu dommage qu’il a fallut 16 ans aux experts pour découvrir que cette enquête tenait plus de Scooby-Doo que de Sherlock Holmes.
La recommendation de la semaine
Les carnets de l’apothicaire est une pépite de manga qui mélange intrigue, poison et trahison. Mao Mao, apprentie apothicaire dotée d’un cerveau affûté comme une lame, atterrit dans le harem impérial où tout le monde marche sur des œufs, parfois empoisonnés. Pas de combats, mais des enquêtes fines et des complots dignes d’un roman noir, tout en ayant un ton feel good. Les personnages, bien loin d’être idiots, sont subtils et complexes, chacun jouant sa partition dans une cour où un mot de travers peut tuer. Sublime, intrigant, et aussi addictif qu’un bon thriller. C’est beau, intelligent, et ça change des clichés. En gros, c’est House of the Dragon mais avec moins de dragons et plus de cyanure.